
Bien que n’ayant pas les mêmes vocations et ne concernant pas les mêmes zones géographiques, l’OIF (Organisation internationale de la Francophonie), l’UPM ( Union pour la Méditerranée ) et la PEV ( Politique Européenne de Voisinage) ont certains dénominateurs communs.
Les pays membres de l’OIF forment une communauté fondée sur la solidarité qu’entraîne le partage d’une même langue et répartie sur les cinq continents, alors que le périmètre d’intervention de l’UPM et la PEV se limite aux voisins de l’Union Européenne qui en est le moteur.
La priorité de l’OIF est la promotion du français et de la diversité culturelle alors que le champ d’action de la PEV est plus orienté vers les questions sécuritaires et économiques et que celui de l’UPM qui n’a officiellement pas de vocation politique devrait concerner exclusivement le développement et l’environnement.
Enfin, l’OIF est dotée d’institutions établies de longue date, alors que la PEV n’a été mise en place que depuis cinq ans et que l’UPM fondée il y tout juste un an connaît un démarrage difficile et n’est toujours pas dotée d’institutions permanentes.
Mais au-delà de ces différences, ces trois organisations gouvernementales internationales ont deux points communs :
1.Le fait d’englober pratiquement les mêmes pays arabes du sud de la Méditerranée : Mauritanie, Maroc, Algérie , Tunisie , Egypte , Liban et Syrie
2.La volonté de mettre en oeuvre des programmes de coopération multilatéraux « Nord – Sud » avec ces pays .
De plus L’OIF et l’UPM doivent largement leur création à des initiatives françaises bien que d’autres pays du « Nord » y jouent un rôle. C’est d’ailleurs naturel dans la mesure où elle est le pays européen ayant le plus de relations historiques, culturelles, politiques et économiques avec les pays du sud de la Méditerranée.
D’où son initiative en faveur de l’Union pour la Méditerranée qui répond sans doute de son point de vue aux trois objectifs suivants :
1. Mobiliser les moyens de l’Union Européenne, en plus des siens, en faveur d’une région constituant un enjeu stratégique important où elle entend conserver son influence.
2. Se démarquer de l’image d’héritage de l’ère coloniale qui reste attachée a l’OIF aux yeux de certains pays africains comme l’Algérie.
3. Contrebalancer l’orientation de l’UE vers les pays de l’Est privilégiée par l’Allemagne.
Les pays membres de l’OIF forment une communauté fondée sur la solidarité qu’entraîne le partage d’une même langue et répartie sur les cinq continents, alors que le périmètre d’intervention de l’UPM et la PEV se limite aux voisins de l’Union Européenne qui en est le moteur.
La priorité de l’OIF est la promotion du français et de la diversité culturelle alors que le champ d’action de la PEV est plus orienté vers les questions sécuritaires et économiques et que celui de l’UPM qui n’a officiellement pas de vocation politique devrait concerner exclusivement le développement et l’environnement.
Enfin, l’OIF est dotée d’institutions établies de longue date, alors que la PEV n’a été mise en place que depuis cinq ans et que l’UPM fondée il y tout juste un an connaît un démarrage difficile et n’est toujours pas dotée d’institutions permanentes.
Mais au-delà de ces différences, ces trois organisations gouvernementales internationales ont deux points communs :
1.Le fait d’englober pratiquement les mêmes pays arabes du sud de la Méditerranée : Mauritanie, Maroc, Algérie , Tunisie , Egypte , Liban et Syrie
2.La volonté de mettre en oeuvre des programmes de coopération multilatéraux « Nord – Sud » avec ces pays .
De plus L’OIF et l’UPM doivent largement leur création à des initiatives françaises bien que d’autres pays du « Nord » y jouent un rôle. C’est d’ailleurs naturel dans la mesure où elle est le pays européen ayant le plus de relations historiques, culturelles, politiques et économiques avec les pays du sud de la Méditerranée.
D’où son initiative en faveur de l’Union pour la Méditerranée qui répond sans doute de son point de vue aux trois objectifs suivants :
1. Mobiliser les moyens de l’Union Européenne, en plus des siens, en faveur d’une région constituant un enjeu stratégique important où elle entend conserver son influence.
2. Se démarquer de l’image d’héritage de l’ère coloniale qui reste attachée a l’OIF aux yeux de certains pays africains comme l’Algérie.
3. Contrebalancer l’orientation de l’UE vers les pays de l’Est privilégiée par l’Allemagne.
-> On peut donc considérer l’action de ces trois organisations comme étant complémentaire.

La politique européenne de voisinage (PEV) : L’élargissement de l’UE a nécessité une redéfinition de ses relations avec ses voisins de l’Europe orientale à la Méditerranée qui a conduit à la création de la Politique européenne de voisinage (PEV). Concrètement, l’UE propose aux États voisins, à travers la PEV, des liens politiques plus étroits, une intégration économique et une assistance considérable à la réforme et à la modernisation, en se fondant sur un engagement partagé et des valeurs communes.
La PEV est essentiellement bilatérale, mais elle est renforcée par les processus régionaux. Pratiquement, la PEV et le partenariat euro méditerranéen se complètent : les accords bilatéraux de la PEV sont ajustés pour l’avancement des réformes internes alors que le cadre de la coopération euro méditerranéenne traite des problèmes régionaux.
L’Union pour la Méditerranée : L’Union pour la Méditerranée (UPM) est une organisation internationale intergouvernementale à vocation régionale. Elle a été fondée à l’initiative du président de la République française Nicolas Sarkozy le 13 juillet 2008 dans le cadre de la présidence française de l’Union européenne.
Rassemblant les États riverains de la mer Méditerranée et l’ensemble des États membres de l’Union européenne (UE) elle compte 44 membres : les 27 de l’UE, l’Albanie, l’Algérie, la Bosnie-Herzégovine, la Croatie, l’Égypte, Israël, la Jordanie, le Liban, le Maroc, la Mauritanie, Monaco, le Monténégro, l’Autorité palestinienne, la Syrie, la Tunisie, la Turquie, et la Ligue arabe (en tant que telle).
Cette organisation prolonge le processus de Barcelone , la principale différence avec celui-ci résidant cependant dans le fait que les pays du Sud devaient être désormais partenaires à part entière. Son organisation est fondée sur une coprésidence entre un dirigeant de la rive nord, désigné selon les mécanismes de représentation en vigueur au sein de l’UE, et un dirigeant de la rive sud, désigné par consensus dans les États concernés. Le président égyptien et le président français sont les deux premiers coprésidents.
Ses principaux buts sont d’ordre énergétique et environnemental. Des sujets moins consensuels comme l’immigration, la nature des régimes politiques des États membres, le conflit israélo-palestinien, ont été écartés. Cependant la présence au sein de la même enceinte des chefs d’État ou de gouvernement d’Israël, et des pays arabes marque une volonté de dialogue pour résoudre les conflits au Proche-Orient.
A l’origine de l’idée d’une Union méditerranéenne (UM) Nicolas Sarkozy, voulait restreindre celle-ci aux pays européens riverains de la Méditerranée. Mais Angela Merkel la chancelière allemande exige que tous les États membres de l’UE soient membres à part entière de l’organisation et que la Commission européenne soit au coeur du dispositif.
Bilan un an après 1 an après sa création: le bilan de l’UPM est mitigé malgré la reprise des réunions que la guerre de Gaza avait gelée. L’institut des relations internationales et stratégiques (Iris) estime notamment que les difficultés auxquelles fait face l’UPM, sont avant tout politiques, et non pas techniques, malgré l’ampleur des projets engagés et ramènent irrésistiblement à la centralité du conflit israélo-palestinien. Cela dit le fait que les pays du sud aient autant d’intérêts que l’Europe dans ce partenariat qui vise à les aider à moderniser leurs économies et à promouvoir la démocratie laisse espérer que ces difficultés seront surmontées.
Europa Jaratouna: initié dans le cadre de la PEV est un projet multimédia dont l’objectif est de « maximiser la visibilité de la politique européenne de voisinage dans les 8 pays arabes concernés : Liban, Syrie, Jordanie, Territoires palestiniens, Egypte, Tunisie, Maroc, Algérie. Pour plus d’infos : http://www.eurojar.org/
La PEV est essentiellement bilatérale, mais elle est renforcée par les processus régionaux. Pratiquement, la PEV et le partenariat euro méditerranéen se complètent : les accords bilatéraux de la PEV sont ajustés pour l’avancement des réformes internes alors que le cadre de la coopération euro méditerranéenne traite des problèmes régionaux.
L’Union pour la Méditerranée : L’Union pour la Méditerranée (UPM) est une organisation internationale intergouvernementale à vocation régionale. Elle a été fondée à l’initiative du président de la République française Nicolas Sarkozy le 13 juillet 2008 dans le cadre de la présidence française de l’Union européenne.
Rassemblant les États riverains de la mer Méditerranée et l’ensemble des États membres de l’Union européenne (UE) elle compte 44 membres : les 27 de l’UE, l’Albanie, l’Algérie, la Bosnie-Herzégovine, la Croatie, l’Égypte, Israël, la Jordanie, le Liban, le Maroc, la Mauritanie, Monaco, le Monténégro, l’Autorité palestinienne, la Syrie, la Tunisie, la Turquie, et la Ligue arabe (en tant que telle).
Cette organisation prolonge le processus de Barcelone , la principale différence avec celui-ci résidant cependant dans le fait que les pays du Sud devaient être désormais partenaires à part entière. Son organisation est fondée sur une coprésidence entre un dirigeant de la rive nord, désigné selon les mécanismes de représentation en vigueur au sein de l’UE, et un dirigeant de la rive sud, désigné par consensus dans les États concernés. Le président égyptien et le président français sont les deux premiers coprésidents.
Ses principaux buts sont d’ordre énergétique et environnemental. Des sujets moins consensuels comme l’immigration, la nature des régimes politiques des États membres, le conflit israélo-palestinien, ont été écartés. Cependant la présence au sein de la même enceinte des chefs d’État ou de gouvernement d’Israël, et des pays arabes marque une volonté de dialogue pour résoudre les conflits au Proche-Orient.
A l’origine de l’idée d’une Union méditerranéenne (UM) Nicolas Sarkozy, voulait restreindre celle-ci aux pays européens riverains de la Méditerranée. Mais Angela Merkel la chancelière allemande exige que tous les États membres de l’UE soient membres à part entière de l’organisation et que la Commission européenne soit au coeur du dispositif.
Bilan un an après 1 an après sa création: le bilan de l’UPM est mitigé malgré la reprise des réunions que la guerre de Gaza avait gelée. L’institut des relations internationales et stratégiques (Iris) estime notamment que les difficultés auxquelles fait face l’UPM, sont avant tout politiques, et non pas techniques, malgré l’ampleur des projets engagés et ramènent irrésistiblement à la centralité du conflit israélo-palestinien. Cela dit le fait que les pays du sud aient autant d’intérêts que l’Europe dans ce partenariat qui vise à les aider à moderniser leurs économies et à promouvoir la démocratie laisse espérer que ces difficultés seront surmontées.
Europa Jaratouna: initié dans le cadre de la PEV est un projet multimédia dont l’objectif est de « maximiser la visibilité de la politique européenne de voisinage dans les 8 pays arabes concernés : Liban, Syrie, Jordanie, Territoires palestiniens, Egypte, Tunisie, Maroc, Algérie. Pour plus d’infos : http://www.eurojar.org/
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire